Le musée archéologique d’Izernore conserve une partie du mobilier exhumé à Izernore et ses alentours depuis la fin du 18e siècle. Ces témoignages de l’époque gallo-romaine reprennent vie dans une scénographie originale et ludique.
Un plongeon dans l’univers de l’archéologie :
En parcourant la scénographie atypique du musée, petits et grands suivent l’objet archéologique depuis sa découverte jusqu’à son exposition. Les collections prennent place dans les reconstitutions d’un chantier de fouilles, du bureau d’un archéologue, d’un laboratoire d’étude et d’une salle d’exposition à l’ambiance délicieusement surannée, clin d’œil à l’ancienneté de la recherche à Izernore. Tout au long du parcours, des éclairages sont apportés sur les techniques et les méthodes de l’archéologie.
Dans cette mise en scène originale, bijoux, céramiques, monnaies, outils et autres fragments de décors architecturaux témoignent du riche passé gallo-romain d’Izernore. Les pièces, réunies par grands thèmes, évoquent les principaux aspects du vicus d’Isarnodurum : ses origines gauloises, ses principaux monuments, ses échanges avec le reste de l’Empire, son artisanat, son agriculture et la vie quotidienne des habitants de ce petit coin de l’Empire romain.
Un musée centenaire
L’histoire du musée est intimement liée aux recherches archéologiques conduites à Izernore. Un premier dépôt est constitué dans une salle de la mairie dès 1863. Au début du 20e siècle, Emile Chanel le réorganise en vue de sa présentation au public. Les collections s’enrichissent alors des objets provenant des fouilles des villae de Pérignat et du Landéron ainsi que de dons des particuliers. Le musée est officiellement inauguré le 17 septembre 1911 en présence d’Alexandre Bérard et de Maurice Barrès. En 1966, le Groupe d’archéologie antique du Touring club de France redéploye les collections dans une salle de classe désaffectée. Seize ans plus tard, elles sont transférées par l’association des Amis d’Izernore dans la « maison Poizat », où elles se trouvent toujours. L’établissement obtient le label « musée de France » en 2003. Il reçoit alors en dépôt le mobilier provenant des sites fouillés quarante ans plus tôt sous la direction de Claude Lemaître et de Raymond Chevallier. L’agence Médiéval réalise le nouveau parcours de visite du musée.